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Rencontre avec Adrien Fourmaux

Adrien Fourmaux lors de sa victoire en 2016 © Gérard Auriol

Alors que la campagne de sélection de Rallye Jeunes FFSA 2017 va bientôt débuter à Lyon fin septembre, Adrien Fourmaux revient sur son expérience de lauréat, presque un an après sa victoire à Rallye Jeunes FFSA 2016.

Adrien, raconte-nous comment s’est passé ton passage sur Rallye Jeunes FFSA…

Les sélections se sont passées pour moi comme un examen de médecine où je me mets dans ma bulle pour bien rester concentré, mais il y règne toujours un peu de stress. J’ai pris beaucoup de plaisir à passer les épreuves à bord des Fiesta avec des parcours variés et techniques et, dès que le départ était donné, j’en oubliais le stress de la sélection.

Et pour la finale, comment l’as-tu abordée ?

J’avais préparé la finale comme on prépare un examen. Des plots récupérés chez un copain et d’autres achetés dans un magasin de foot, un parking de grande surface un dimanche après-midi, un frère et un ami m’ont permis de m’entraîner. Heureusement, les pneus étaient déjà usés ! Bien évidemment, un tel travail ne sert que pour les premières épreuves de la finale. Une fois sur le circuit de Lédenon, ce n’est plus la même chose ; et là, difficile de pouvoir s’entraîner.

Qu’as-tu ressenti lorsque tu as gagné ?

Je suis venu sur la finale pour tenter ma chance, mais sans la prétention de pouvoir gagner, seulement l’envie de bien faire et de pouvoir me jauger. Cependant, au fur et à mesure que les épreuves se sont enchaînées, et que je n’étais pas dans les derniers, j’ai commencé à prendre espoir. Lorsqu’Éric Candelier de chez Yacco a appelé les lauréats et que Doriann (NDLR : Doriann Moustin, l’autre lauréat 2016) a été appelé en premier, j’ai été déçu car j’ai pensé que le deuxième lauréat ne serait pas également un non-licencié. Finalement, mon nom est annoncé. Je passe de la tristesse à la joie en à peine une minute !

Quel rôle a joué Rallye Jeunes FFSA dans le début de ta carrière ?

Rallye Jeunes FFSA m’a apporté plein de bonnes choses, à commencer par une immersion totale et directe au cœur du sport automobile. C’est une expérience que je n’aurais pas pu avoir sans l’opération menée par la Fédération. Je pense que j’ai appris en un an ce que j’aurais appris seul en plusieurs années.

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