Actualités

Florian Barral, finaliste Rallye Jeunes FFSA Copilotes

Florian Barral ©Facebook - Allan Liebaut

Entretien avec Jérôme Bard, copilote sur le Championnat de France des Rallyes Junior en 2017 et finaliste de l’opération Rallye Jeunes FFSA ‘Copilotes’.

Tu as fait le déplacement depuis le sud, tu avais déjà tenté Rallye Jeunes ‘Pilotes’. Arriver “enfin” en finale, c’est la récompense que tu attendais ?

J’ai déjà participé à Rallye Jeunes ‘Pilotes’, au volant des Fiesta, et à chaque fois je me suis qualifié pour l’après-midi. Mais tout comme Rallye Jeunes ‘Copilotes’, je partais plus le faire en me disant que j’allais passer une journée sympa, rigoler avec mes potes et revoir des personnes que je croise régulièrement sur les rallyes, même si bien évidemment on rêve tous secrètement de gagner.

Alors oui, arriver en finale des copilotes est une récompense aussi bien attendue qu’inattendue !

Tu as déjà fait un Championnat de France des Rallyes Junior complet, c’est quelque chose qui est un réel atout pour toi vis à vis des autres ?

J’ai roulé avec Julien Pontal cette saison en CFRJ. Je connaissais déjà 3 épreuves sur les 6 au programme, ce qui a pu s’avérer utile au fil de la saison. Je pense que c’est un réel atout, car en étant copilote, on développe aussi un feeling vis à vis de l’auto, et la Fiesta R2J est une auto dans laquelle je me sens bien.

L’aspect championnat est aussi important, il faut savoir rouler intelligemment, motiver ou calmer le pilote, ce n’est pas juste une course, c’est une saison entière qu’il faut gérer ! Pour 2018, je connais à nouveau une bonne partie des courses, j’espère que ce sera à nouveau utile pour bien préparer le championnat !

Tu as aussi une bonne expérience en tant que pilote, tu penses que c’est un élément qui peut faire la différence pour la finale ?

J’alterne facilement pilotage et copilotage sans grandes peurs ou difficultés contrairement à ce que peuvent penser 99% des gens ! Je pense que pour la finale et pour tous les rallyes en tant que copilote auxquels je participe, c’est un avantage ! On ne peut pas décrire ce que l’on ressent quand on est pilote, il faut le vivre. J’ai cette chance là, et par conséquent je sais ce que peut ressentir mon pilote, ses envies, ses besoins … et je sais y faire face.

retour aux actualites