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Doriann Moustin, marche en avant !

Doriann Moustin et Alexia Desnoyer

Deux tiers de la saison sont d’ores et déjà effectués en Championnat de France des Rallyes Junior : quatre manches donc, deux sur asphalte (Lyon-Charbonnières/Limousin) et deux sur terre (Langres/Lozère). De quoi dresser un bilan provisoire des performances de Doriann Moustin, lauréat de l’édition 2016.

Une progression ? Une montée en puissance !

Doriann Moustin progresse petit à petit. Il s’est contenté de disputer les manches du Championnat de France Junior et malgré un contretemps au Rallye Terre de Langres, les progrès sont significatifs. Le jeune pilote, qui s’est placé dans le top 10 sur chaque surface, lorgne maintenant sur le top 5 et bien plus encore. « Lors des deux derniers rallyes, je vais essayer de monter légèrement en puissance. Je suis plus confiant qu’avant avec mon système de notes et surtout, je n’aimerais pas terminer l’année sans avoir pu montrer de quoi je suis réellement capable. »

« La moindre erreur peut nous coûter très cher ! »

Il faut dire que depuis le début de saison, Doriann se bride. Jamais au maximum de ce qu’il se sent capable de faire, il voit la différence entre piste et rallye. Habitué au karting, il compare. « Mes amis qui font de la piste ne comprennent pas que l’on ne peut pas rouler à fond en course car pour eux, la compétition se résume à tourner sur un circuit qu’ils connaissent déjà. Même s’il y a un raté, il y aura un bac à graviers ou une zone de dégagement pour compenser leurs erreurs alors que nous, en rallye, la moindre erreur peut nous coûter très cher ! »

Une erreur, Doriann en a fait une au Rallye Terre de Langres. « Une mauvaise appréciation dans mon système de note, plus une erreur de trajectoire. Je dois vraiment faire attention à la façon dont je prends mes notes lors des reconnaissances. »

D’abord la terre

Frustrant, mais pas suffisant pour semer le doute. L’erreur fait apprendre. Et Doriann espère bien poursuivre sa progression dès le Rallye Terre de Cardabelles, dernière manche sur une surface qu’il adore. « Je préfère la terre, c’est vraiment plus amusant ! On peut jouer avec la voiture, la mettre un peu comme on veut. Le plus plaisant avec la terre, c’est qu’on peut vraiment sentir le véhicule vivre !  Le pilotage est vraiment plus technique, il faut être attentif à ce qu’on fait pour ne pas commettre d’erreurs. »

Capable de réaliser des 3e temps et même un scratch en super-spéciale, Doriann Moustin attend donc les deux dernières échéances pour prouver à tout le monde à quel point il peut être rapide. Rendez-vous au début du mois prochain pour les Cardabelles et fin octobre pour les Cévennes !

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